Tests unitaires, une philosophie et une aide face à son logiciel

Le réseau SARI et le LJK vous invitent à un séminaire présenté par Sébastien Valat, ingénieur de recherche au LJK et INRIA dans l’équipe AIRSEA : “Tests unitaires, une philosophie et une aide face à son logiciel”

  • Jeudi 22 février 2024, à 14h00
  • Au rez de chaussée du bâtiment IMAG, salle séminaire

Résumé

Le développement logiciel est au cœur d’un nombre croissant de domaines de recherches aujourd’hui. Une complexité qui parfois peut nous amener à être perdus devant notre propre code, ou plus difficile celui que l’on construit à plusieurs. Ce faisant, nous y perdons parfois l’humain devant la machine.

Les tests unitaires sont un des moyens inventés par le génie logiciel pour atténuer ces problèmes. Utilisés dans une partie de l’industrie, ils sont toutefois largement négligés dans les domaines de recherche, notamment en sciences hors informatique ou souvent aussi en HPC et développement système. Des domaines où ils font pourtant beaucoup sens face à la quantité et la difficulté des problèmes, parfois volatiles, à prendre en compte.

Par curiosité, depuis ma thèse et en post-docs, j’ai eu la chance de pouvoir pratiquer en continu et strictement cette méthodologie. Ceci sur mes sujets de recherche autour du HPC et de la programmation système au CEA, au CERN et pour quelques années dans l’industrie. Je partagerai donc dans cette présentation sous une forme plutôt philosophique les intérêts et défauts que porte cette méthodologie au-delà de la simple validation de son code. L’occasion aussi de faire quelques retours d’expériences, ayant parfois eu l’occasion de ne pas pouvoir pratiquer cette méthodologie et d’en voir les effets de façon comparée sur moi ou sur ceux avec qui je travaillais.

On pourra également discuter succinctement si intérêt de ce qui me semble être aussi, au-delà de l’humain, un impacté possiblement positif en terme écologique et de reproductibilité.

Présentation de Sébastien Valat

Après un parcours en physique des particules, j’ai bifurqué pour répondre à mes questions sur l’informatique en science avec une thèse au CEA en gestion de la mémoire des supercalculateurs et depuis cheminé au CERN et pour partie dans l’industrie du HPC sur les IOs. Je suis en ce moment du côté INRIA dans le domaine de la simulation océanique.

N’hésitez pas à diffuser cette information